La concurrence de Steam s'intensifie

Alors que le dernier jeu du studio de Bellevue, Artifact, bat son plein, un acteur majeur du jeu-vidéo fait parler de lui en créant à son tour sa propre plateforme de vente de jeux.

Mardi dernier, Epic Games, les créateurs de Fortnite notamment, ont révélé au grand public qu'ils étaient sur le point de sortir leur propre plateforme de distribution de titres vidéoludiques. Jusqu'ici réservée à leurs propres créations, cette dernière devrait donc s'ouvrir aux créateurs de contenus externes. Leur point fort : le prélèvement effectué sur les ventes est ici bien plus bas que sur Steam. Cette dernière ponctionne en effet 30% des revenus générés par une vente tandis qu'Epic Games a pris la décision de n'en prendre que 12%, soit moins de la moitié. De plus, Epic Games, qui prélève 5% des revenus pour les jeux tournant sous l'Unreal Engine, permet aux créateurs concernés de supprimer ce prélèvement supplémentaire pour les ventes faites sur sa plateforme. Difficile donc de ne pas imaginer un bon nombre de ces studios aller proposer leur jeu à la vente sur la plateforme passant d'un prélèvement de 35% (5% par Epic, 30% par Valve) à 12%.

Parts de prélèvement du store d'Epic Games

Cette annonce choc vient en même temps couper l'herbe sous les pieds du studio de Bellevue qui annonçait quelque jours auparavant une modification de la part prélevée pour les jeux faisant les plus grosses ventes. Modification rétroactive à partir du 1er octobre, les jeux dépassant les 10 millions de revenus auront un prélèvement de 25%, et au delà de 50 millions celui-ci sera abaissé à 20%. Cette mesure est donc une très bonne chose pour les plus gros titres du catalogue de Valve, mais on regrette tout de même que les créateurs de contenus les moins connus ne soient pas plus aidés par la plateforme. Il est donc fort probable que Valve ait pris cette décision face à la fuite des gros éditeurs qui préfèrent vendre leurs jeux sur leur plateforme maison.

Toujours est-il que grâce à sa position de leader et créateur de ce type de consommation, Valve offre une plus grande visibilité que ses concurrents pour les studios indépendants qui peuvent ainsi toucher un plus grand nombre de personnes. Espérons que Gabe Newell et ses troupes vont régir afin de ne pas voir bon nombre de ces studios aller chez la concurrence pour vendre leurs titres.

Source : Nofrag
Partager cet article :

Steam Link, c'est fini

Après près de 3 ans de courte et pénible existence, le Steam Link de Valve tire sa révérence et ne fait désormais plus partie du catalogue. Enfin presque : si le stock est désormais épuisé en Europe, ce n'est pas le cas aux USA où le studio de Bellevue compte bien vendre les dernières pièces restantes. Ce n'est donc plus qu'une question de temps avant que le Steam Link soit introuvable sur le Store.

Si vous faites partie de ceux en ayant fait l'acquisition pas d'inquiétude, Valve a indiquer vouloir continuer a maintenir et améliorer l'appareil durant encore quelques années. Pour les autres, il vous reste toujours la possibilité d'utiliser l'application Steam Link disponible sous Android. Cependant, si vous souhaitez tout de même profiter d'une solution hardware après l'arrêt des ventes des Steam Link, vous serez sans doute ravis d'apprendre que Valve a récemment publié une alternative possible avec les Raspberry Pi 3 et 3B+. Si vous n'avez pas peur de vous lancer dans un tel projet, il vous suffit simplement d'exécuter la commande « curl -#Of http://media.steampowered.com/steamlink/rpi/steamlink_1.0.5_armhf.deb sudo dpkg -i steamlink_1.0.5_armhf.deb » en ayant préalablement vérifié que vous utilisez bien Raspbian Stretch.

Nous ne pouvons bien entendu que féliciter Valve pour sa réactivité et les solutions proposées alors même que le Steam Link peut aujourd'hui être considéré comme un échec commercial.

Source : Nofrag
Partager cet article :